dimanche 2 décembre 2012

Les choses compliquées


Bonjour oui bonjour, il faut que je me marie, pour acquérir… car je le dois, je suis un joyeux luron ! Un joyeux luron ! Un joyeux luron !
Mais je suis seul.
Et sinistre, ainsi que mon personnage.
Alors je désire prendre du plaisir, en m’accordant aux âpres aspérités du monde environnant, à savoir : les choses compliquées.
Je suis dans ma salle de bain, je… me contemple. Je possède un âge défini par la loi, je marche et je bouge, en raison de ma moelle épinière et de mon cerveau ; je ne suis guère ectrocéphale, alors bien-portant, pour… la totalité du monde entier.
Je souris ; mes dents je visionne ; et je tire la langue et m’observe les yeux – globuleux, globuleux !
J’aimerais, s’il vous plaît messieurs, savourer de la bonne chair, afin de satisfaire à… au… à… aux…
Bien.
Je suis toujours à l’intérieur de mon crâne, alors qu’il ne s’agit point du cas des autres, moi quand j’étais petit, je jouais à la poupée, tout seul, tout seul, et j’aimais !
Maman m’en offrait des concrètes, mais je les ai vite expulsées car… CE N’ÉTAIENT PAS LES MIENNES !
Moi, je voulais une sœur, une vraie, par conséquent dans l’univers faste et fastidieux de mon intrinsèque. Braver l’amour ! Braver l’espoir !
Oui mon ami ! Je suis à moi !
Mais un jour… elles sont parties. Je les enviais, car j’étais moi toujours conservé ! Je frappais les meubles, je frappais les vitres et… Maman m’embrassa.

- Ce n’est pas grave fiston, c’étaient des fausses, elles étaient dans ta tête et moi, oui de mon statut si généreux, je t’en achèterai d’autres, un palais tu auras mon garçon ! Sois sans crainte !
- Maman, je ne t’aime plus, car tu n’es même pas capable de me comprendre ! Je voulais juste une chaîne en or…
- Quoi ?
- Tu vois que tu es bête, ce n’est pas parce que je le dis que je le pense !
- Oh, mais je me doutais bien… Viens dans mes bras mon cœur.
- Tu me proposes une trahison, voilà ce que de ton bon droit tu oses, ma chère âme !
- Un mot d’amour, enfin… Je suis si désolée… Ne te détruis pas, s’il te plaît.
- Mes poupées, les miennes propres, elles sont vraies ! Je les voulais pour les manger dans la continuité du flottement ! Pour raviver mon sang ! Le vrai, celui qui… coule.
- Viens dans mes bras, Maman va t’offrir un cadeau.
- Je veux mes petites sœurs, les VRAIES, celles qui résident dans le vide, les invisibles aux yeux de tous ! Maman, sinistre Maman, s’il te plaît, redeviens-moi joyeux.

Maman pleura.

- Tu veux que j’appelle… quelqu’un ?
- Monsieur Robert ?
- Ou un autre…
- Non, Monsieur Robert il comprend rien, je veux seulement me loger dans les ventres de mes anciennes poupées !
- Je suis fatiguée, si fatiguée… Tu veux dormir avec moi ?
- Je vais chercher mes poupées !
- Oh, misère… Vas-y.
- Ben oui.

Alors je suis parti, bien loin de l’engouement manifeste caractérisant auparavant ma personne ! J’ai marché dans la ville… la ville… la ville… oh oui la ville, car moi j’ai toujours choisi d’y vivre afin de… me conformer. La ville. La ville. Les gens. Aaaaaaaaaah, vous êtes tous des pourris ! Je vous déteste, crevez tous bande de malotrus !
Désolé jeunes amis, mais c’est ainsi qu’à l’époque je pensais ! Mal m’en a  pris !
C’était nul ! Il n’y a rien à faire là-bas, car mes poupées avaient été… renversées. Par une voiture. Toutes au même endroit, en plein milieu de l’autoroute.

- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Elles sont mortes ! Elles sont mortes ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

Et les voitures hurlaient, et les voitures toussaient, hilares de leur prétendue bravoure de machine ! Elles se sont vengées car ce sont des esclaves ! Ce but est absolument minable, car il leur aurait suffi de s’enfuir ! Elles n’osent même pas fuguer ces crevardes !

Je me suis mis à haïr les voitures… Jusqu’au bout, j’irai jusqu’au bout s’il le faut mais Maman… S’il te plaît, Maman.
- Venge-moi.
- Oh, te voilà de retour ?
- …
- Qu’as-tu ? Oh mon Dieu…

Elle cherche un mouchoir, revient.

- Oh tiens mouche-toi, ne crains rien, je ferai tout pour te sauver… te sortir de là, dans l’éternité s’il le faut, lorsque nous subirons… l’universel écartèlement.

Je me jette dans ses bras, je pleure, je pleure, je pleure, je pleure, je pleure…

- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !
- Ça va aller mon cœur, dis-moi ce que tu as vu.
- Mes poupées…
- Oh non.
- Mes poupées… tuées… LES VOITURES LES ONT TUÉES ! TOUTES ! UNE PAR UNE ! Parce que… ce sont… des… esclaves, de pures machines obligées de socialement se conformer, ce qui les frustre et les empêche, du fait de leurs tares génétiques obligatoires car prévues, de se révolter. À leur manière, me prenant pour un complice, alors que je ne suis qu’un enfant.
- Arrête, arrête, comment auraient-ils pu savoir ? Et puis, réfléchis, quels peuvent être les buts des tueurs d’enfants ? Uniquement faire de la peine à leurs familles ?
- Ça dépend. Je ne connais pas toutes leurs histoires.
- Réfléchis…
- Ben, se venger… de leurs éleveurs.
- La simple expérience d’une Liberté Parfaite ! Penses-y…
- C’est encore pire.
- Non. Cela prouve seulement que l’amour est éphémère, et si vain. Tu devrais me quitter, t’enfuir au plus loin, pour accomplir autour de toi le mal et… préparer la route inachevée.
- Alors viens avec moi !
- Non.
- Allez !
- Non. Ce ne serait pas du jeu, Julien. Je veux, moi, seulement… manger des prunes, et… m’amuser dans le jardin. Je me plais dans cette maison, je ne suis plus guère une enfant, laisse-moi.
- Je croyais que tu m’aimais !
- Et je t’aimerai toujours, quoi que tu décides. Je te veux libre avant tout, même au prix de ma bravoure!
- Alors, je reste. Et pour toujours !
- Non.
- Pourquoi ?
- Les poupées ! Venge-les !
- Mais je pensais… mais je croyais…
- Ce que tu veux.

Alors, j’ai décidé… de m’enfuir, de… Aaaaaaaaaaaaaaaaah ! Pourquoi, pourquoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ? Pourquoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ? Pourquoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ? Maman, maman, j’avais neuf ans ! J’ignorais le sens éternel de mes actes, dans quel camp m’as-tu engouffré ! Les voitures ! J’avais neuf ans…
Je suis sorti, fier de mes préférées maternelles qualités. Je suis retourné sur l’autoroute et…

- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

Elles n’y étaient plus ; parties. Alors, j’ai fait du stop. Un monsieur m’accepta.
Je l’ai buté.
Je m’en souviens comme si c’était hier : paf ! Paf ! Et paf ! Et paf ! Paf ! Paf !
Il était mort ; j’étais content, presque en extase, car à neuf ans, me voilà meurtrier… L’assassin de Lucien, tueur des poupées. Je le pensais, car je le sentais ; je jouissais à la vue de ce cadavre ; je lui ai fait les poches ; j’étais heureux ; j’ai pris des centimes et cette carte, et j’ai attendu la nuit car pragmatique, et je l’ai enserré dans un gros ligotage de pacotille, afin de l’insérer dans le coffre, celui… du sien. Bah ! Oui !
J’ai conduit, j’étais heureux ; j’étais content. 


Me voilà désormais dans cet appartement, mais j’ai compris. J’ai compris qu’il ne faut pas… faire… le mal. Me voilà sans bourse ! Je veux me marier, m’emmêler de lumineux pinceaux féminins, me remettre de mes braves espoirs, ceux… jamais… commis.
J’étais content ; j’étais heureux.
Car pour la première fois j’avais accompli… le Mal.
Ce qu’il ne faut pas faire.
J’étais fier de ma mère !
Mes poupées, mes Bienheureuses, vous retrouver un jour je vais !
M’épuiser, à longueur de temps.
J’ai conduit, j’ai conduit… médusé par la Lune qui, telle une pâquerette, toujours me suivait, toujours me commandait ! Fais pas ci, fais pas ça ! Non mais oh ! Je vivais mieux avec Maman ! Non mais dis donc ! Allez ! Oh là là ! Nan mais c’est vraiment n’importe quoi !
Et puis je conduisais jusqu’à la complète cessation, car je voulus m’engouffrer dans la forêt.
J’étais fatigué, mais calme, tout heureux par rapport à la perspective de respirer. Je courus, mais un affreux vent de désespoir soudain se déversa, hululant la fin des temps ; pour moi, donc pour tous. Je courus. Courus. Courus… enfermé dans la cage, celle… de l’arbre, au fond, tout au fond, mais j’entendais tout, mais les poupées résidaient partout, c’était sans espoir.
Ah, ah, ah, mais c’est terrible, et vous m’oubliez…
J’avais mal à la tête ! Je veux mon lit ! Je veux mon lit !
L’arbre craqua, reposant tout entier sur la terre. Les poupées me prirent – non, pas la piqûre non !
Elles m’emmenèrent chez un lutin – il s’appelait Fabrication, il était gros et maigre à la fois, jusqu’aux os jusqu’à la graisse, celle de l’obésité.

- Hahaha ! Bonjour, Joyeux Luron !

D’où mon surnom.

- Ce n’est point ici que j’habite, les poupées sont mortes, je veux les venger.

Il prit un air grave.

- Mais pour quelle raison crois-tu qu’elles sont mortes, jeune ami ?
- Ce sont les voitures !
- Mais non ! Toi… Toi, jeune ami.
- Certainement pas ! J’étais à l’école…
- Et tu ne les as pas vues, tu ne t’es pas demandé pourquoi ?
- C’était mon esclavage ; je pensais qu’elles désiraient me libérer, car c’était mon vœu ; je n’aime pas l’école, je ne suis en pleine forme qu’en compagnie de mes poupées.
- Que de naïveté en cette belle âme, que de refoulement !
- Jamais vous ne me ferez dire le contraire, vous m’entendez ? JAMAIS !
- Car tu as ta dignité, et caetera, on sait. Mon pauvre garçon.
- Je m’en fous de ma dignité, car il s’agit ici de la logique pure ! Ce n’était pas la première fois qu’elles fuyaient ma compagnie, ces connasses ! Traîtresses ! Vous n’êtes rien que des menteuses ! Je ne vous fais plus confiance.
- Les mots ne veulent rien dire, tu le sais parfaitement.
- Alors départez-vous de vos blocages, ainsi que moi, pour nous combler de la perpétuité de l’absolu de notre unité ; chérie. Vous êtes mes bien-aimées, venez. Je suis votre grand frère, l’esclave volontaire de votre mère morte, ou bien le répartissant d’un amour continuel, pour vous faire vivre.
- Nous y sommes.
- Vous m’énervez, je m’en vais, je retourne chez moi grâce à la voiture volée du monsieur tué – je suis fier ! Je suis fier ! Je suis fier de mon meurtre ! Moi, neuf ans, l’assassin de l’homme méchant !
- Enfin ! Enfin ! Décidément, tu es d’une crédulité rare.
- Cela fait de moi quelqu’un de bienveillant, de spontané donc d’authentique, monsieur l’Aspirateur !
- Pfff… Tu sais quoi ? Je ne t’aime pas. Tu m’es parfaitement antipathique.
- J’en ai rien à foutre, puisque je m’en vais.
- Hop hop hop ! Non.
- Si.

Mesdemoiselles les fées me rattrapèrent. Je pleurais, moi qui voulais les sauver ! Étaient-ce des impostrices ?

- Vous m’avez piégé, leur dis-je. Tout ça pour ça. Pour cette grotesque mascarade, afin de légèrement vous sortir un temps de vos vies vides.
- …
- Pourquoi vous ne parlez plus ? Et vous, le lutin ? Qu’attendez-vous de moi ?
- Hahahaha… Si nous te le disions, nous en perdrions le plaisir. Perdu d’avance, cher ami.
- Je m’ennuie terriblement, je ne vous crois pas, laissez-moi, s’il vous plaît, contempler le cadavre, rien qu’un temps.
- Oh, ne t’en fais pas pour ça, voilà justement les petites filles restées là-bas pour le récupérer ; elles le transportent, elles le ramènent, en chantant !

Et c’était vrai. D’abord de loin, la mélodie se rapprocha.

- Environ trois milliards, environ trois milliards, environ trois milliards oui oui oui ! Car il s’agit de trois milliards, oui oui oui ! Environ trois milliards, environ trois milliards, environ trois milliards oui oui oui ! Car il s’agit de trois milliards, oui oui oui ! Environ trois milliards, environ trois milliards, environ trois milliards oui oui oui ! Car il s’agit de trois milliards oui oui oui !
- Hahaha ! rigolais-je. Vous êtes drôles ! Vous, vous n’êtes pas des impostrices, vous m’avez compris ! Ah, je vous aime, laissez-moi vous embrasser !
- Non, m’en empêcha le lutin, soutenu par les poupées.
- Elles sont si drôles, j’aimerais tant chantonner en leur compagnie si brave.
- Plus tard, après les repères nécessaires à ton bien-être…
- Oh, je vois… C’est Maman qui vous a appelé ? Vous remplacez monsieur Robert ?
- Cela ne te concerne pas, mon petit.
- Maman va nous rejoindre ?
- Non.
- Alors qui ?
- Personne. Nous sommes tous réunis. Nous ne t’aimons pas, mais nous te gardons ; tu verras, une nouvelle vie s’offre à toi, plus… mesurée, mais aussi plus originale. Plus traditionnelle, aussi, plus… comme nous, toi qui as voulu découvrir le monde des poupées.
- Mais non, j’aimais seulement les choyer, tel un grand frère !
- Telle une mère.
- Non, je n’ai pas de lait, je n’ai pas un seul sein, je ne ressens point d’animosité contre mon zizi.
- C’est ça.
- Il est beau mon zizi, il fait dzong dzong.
- Bon.
- Je veux voir le cadavre, car je suis un cambrioleur ! Je suis un cambrioleur ! Je lui ai chapardé quelques centimes… Il n’avait rien d’autre, le mauvais bougre, mais je ne refuse pas de travailler dans votre société, si vous le… pouvez. Si je suis payé, car je n’ai rien à voir avec une voiture, j’ai des nerfs, un cœur, du sang, je suis un aérobique et je ne spore pas.
- Monocéphalie primaire.
- C’est votre diagnostic ?
- Tu n’es qu’un enfant, tu ne comprends rien. Bien, rentrons à la maison, on va manger.
- Tous ensemble ?
- Oui.

Le salon était très grand, joli, tout de bois joufflu. Nous étions tous assis autour de la table, j’étais parmi les traîtresses !

- Moi, j’aime la moutarde.
- Tu auras bien mieux que ça.

Effectivement.

- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah…

Miam ! C’était du poulet rempli de sauce, moelleuse et dodue, parmi des vers de terre…

- Miam, je vous remercie Monsieur le lutin, vous êtes gentil, car le repas semble succulent. Bonjour, Monsieur le lutin !
- Bonjour, Julien.
- Oui.
- Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! répondirent en cœur les poupées, ces moqueuses !
- Ah, dire que j’ai voté pour vous ! J’ai cru vous venger, tandis que vous n’étiez pas mortes !
- Qu’en sais-tu ? Nous n’avons jamais existé… C’est toi qui nous as sorti du néant ! Nous étions tranquilles et toi… mais qu’as-tu imaginé, notre garçon ?
- Vous aimer… J’avais imaginé vous aimer, car j’étais seul, sans ma mère, parmi ces enfants dépourvus d'âme.
- Nous ne te comprenons pas.
- Mais vous êtes idiotes, alors ! Je vous adorais pour la raison de votre esprit similaire ! Que faites-vous.
- Nous mangeons les vers de terre.
- Je les aime également ; nous avons bon goût.
- Oui.
- Bon j’ai fini je m’en vais voir le cadavre.
- Hep hep hep !
- Il n’y en a point qui tienne, sacripant, je ne vous aime pas.
- Et c’est parfaitement réciproque ! Mais nous sommes enchaînés à ton esprit…

J’ai couru jusqu’à la chambre que j’ai fermée à clef, et je l’ai vu ! Hahaha, un cadavre complètement rigide ! Gourigouri, tu n’es que stupeur, tu n’es que blocage et… Je vais te nommer Cyclope : à l’âme de mon âme.
Je sortis un papier, un crayon, du scotch : « À l’âme… de… mon… âme. ».
Je le collai sur son visage, quand il sourit !

- Héhéhé…
- Aaaaaaah !
- T’es un marrant, toi, non mais quel crédule, quel crédule !
- C’est ma bienveillance que tu remets en cause ?
- T’es qu’un gosse, et tu crois m’avoir achevé ! Encore tout à l’heure, je t’entendais te féliciter de mon prétendu meurtre ! Je suis rigide car j’ai la maladie de la pierre : la fibrodysplasie ossifiante progressive, ne touchant que 2500 personnes dans le monde, 72 en France.
- Une forme foudroyante ?
- Eh oui ! Pas comme les cyclopes !
- Je suis encombré… tellement encombré, tellement encombré, je ne comprends, je ne comprends.

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